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A propos

Alain Laffitte, créateur de sculptures décoratives en fil de fer

Alain Laffitte

Bienvenue dans mon univers

La retraite, quel merveilleux cadeau pour commencer une nouvelle vie.

J’ espérais retrouver certaines des émotions que la sculpture m’avait procuré étant plus jeune. J’ai cherché ma voie entre l’argile, le plâtre, la cire ou le bronze, mais c’est finalement le fil de fer qui s’est imposé.

Le véritable déclencheur fut cette exposition d’Alexander CALDER (https://calder.org), au musée Soulages à Rodez en 2017. J’étais venu, admirer ses mobiles, j’ai découvert sa Joséphine BAKER, ses acrobates, ses portraits, son cirque et j’ai compris que la beauté pouvait être synonyme de simplicité, que l‘émotion pouvait tout aussi bien se transmettre en utilisant, avec modération, un matériau commun.

Comme beaucoup, j’ai voulu commencer par les plus beaux, les plus souples, les plus accrocheurs.

J'ai essayé ceux en aluminium, en cuivre, en queue de tigre, en galvanisé ou encore ceux avec une finition spéciale et même ceux à mémoire... Et vous savez quoi? ...J'ai finalement choisi le plus simple, le plus brut, celui qui vous salit les doigts et les pique quand vous tirez trop fort dessus. Oui, le bon vieux fil de fer recuit. Celui qui sert à ligaturer la vigne, à attacher ensemble deux bouts de bois tordus. Bref, celui que vous avez et que vous aurez toujours au fond de votre caisse à outil ( pour peu que vous soyez bricoleur...).

Au début, j'ai vu grand, j'ai acheté du 3 mm de diamètre. Mais je n' avais pas les paluches de Calder. Et il avait beau être recuit ( donc plus malléable), il était raide le bougre. Alors pour les détails il fallait oublier. Sauf à vouloir faire des oeuvres monumentales, mais mon atelier était trop petit.

Aujourd'hui, j'utilise 3 diamètres différents.

Le 1.3 mm: C'est le plus sérieux de tous. Toujours droit dans ses bottes, il ne vous lâche jamais. Bien sûr il a ses limites, il est un peu têtu, il ne se laisse pas manoeuvrer facilement mais quand ça lui va, c'est clair, c'est net, c'est précis.

Le 1 mm : C' est le feu follet de l' équipe. Celui qui part dans tous les sens, qui a du mal à se fixer, qui se dérobe, et qui est toujours prêt à vous jouer un vilain tour lorsque vous pensez en avoir fini avec lui.

Le 0.55 mm: Lui, c'est le poëte. C'est la finesse, la subtilité, l' imaginaire. Celui qui permet de dessiner un oeil, une commissure des lèvres, une chevelure. Celui qui vous permet de voyager au fond de votre atelier.

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